Vendre en nue-propriété : une démarche de plus en plus fréquente
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Cela signifie que "moins d’un logement entier sur dix" loué à Paris viaAirbnb - qui en propose quelque 65.000 - l’a été plus de 120 jours, souligne la plateforme de locations touristiques entre particuliers vendredi dans un communiqué. Et selon la même source, seuls "2% des logements entiers" loués en 2019 via Airbnb l’ont été à l’année, soit quelque1.040, dont 300 dans les quatre premiers arrondissements de la capitale.
Il s’agit, si la location respecte la légalité, de logements transformés en meublés touristiques via un changement d’usage : très contraignante à Paris, cette transformation impose une "compensation", c’est-à-dire la transformation d’un local commercial en un logement de surface au moins équivalente. Il peut aussi s’agir de logements proposés en "bail mobilité" par exemple. Ces logements, qui ne sont donc pas des résidences principales, ne sont pas concernés par la limitation automatique à 120 jours mise en place depuis le 1er janvier dans 18 villes dont Lille, Bordeaux, Lyon, Nice, Nîmes ou encore Aix-en-Provence.
C’est la première fois qu’Airbnb publie ce type de chiffres, alors que l’ampleur du phénomène des locations touristiques entre particuliers fait l’objet d’une guerre de communication entre les plateformes et nombre de grandes villes. Les premières affirment que les locations touristiques entre particuliers ne sont qu’un phénomène marginal rapporté à l’ampleur du marché du logement. A l’inverse, les villes voient dans le succès d’Airbnb une cause majeure de la difficulté à se loger, en particulier à Paris où la maire socialiste Anne Hidalgo a évoqué l’interdiction de la plateforme dans certains quartiers.
Interrogée vendredi par l’AFP, la Ville de Paris a d’emblée contesté ces chiffres : pourelle, le nombre d’appartements loués à l’année via Airbnb dans la capitale "se situe entre 25.000 et 30.000 logements, très loin des chiffres avancés par la plateforme". La Ville de Paris, qui s’appuie sur les données de l’observatoire citoyen Inside Airbnb et ses propres opérationsde contrôle, estime ainsi que seuls 40% des offres de logements proposés sur Airbnb sont légales car pourvues du numéro d’enregistrement obligatoire, contre 95% pour Booking et 75% pour Abritel.
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