La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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En 2007, aux USA, n’était-ce pas déjà le cas ? Non, l source de la crise était la mauvaise catégorisation des risques financiers portant sur les crédits immobiliers, nuance. Cette fois-ci, la prochaine crise financière pourrait trouver son origine dans la bulle immobilière que l’Europe connaît actuellement. Ainsi, Danièle Nouy, présidente du conseil de supervision au sein de la Banque centrale européenne, va droit au but. « Qu’est-ce qui pourrait provoquer la prochaine crise ? Je ne sais pas, mais je suspecte que ce pourrait être le marché immobilier », a déclaré Danièle Nouy dans l’entretien accordé à l’agence de presse lettone LETA. « Nous savons avec certitude qu’il y aura une nouvelle crise. Mais nous ignorons quand et pour quelle raison. »
Les banques ont dans l’ensemble une meilleure situation financière mais certaines n’ont pas réussi à mobiliser suffisamment de garanties et à acquérir des liquidités supplémentaires quand elles étaient sous pression, a observé la patronne du Mécanisme de supervision unique (MSU). L’explosion des prix de l’immobilier d’entreprise, notamment dans les pays au Nord et à l’Est de l’Europe inquiète. Le pire étant sans aucun doute le recours du financement via des crédits à taux variables. Fort heureusement, la France ne connaît pas cette frénésie de tels crédits. L’écart des prix de l’immobilier avec la progression des revenus des résidents est également une source d’inquiétude. Ainsi, en France, l’écart ne cesse de grandir depuis le début des années 2000. Une situation qui, tôt ou tard, nécessitera un rattrapage. La seule question étant de savoir si la correction sera forte et rapide, conduisant à une nouvelle crise financière majeure, ou plus modérée et longue, conduisant à une crise plus réduite. Une seule chose est certaine, une nouvelle crise financière est attendue.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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