La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Crédits à la consommation et à l’habitat : les banques interrogées par l’enquête d’opinions de la Banque de France font état d’une nouvelle baisse relative de la demande de crédits à l’habitat, tandis que la demande de crédits à la consommation est stable.
Les taux d’intérêts vont bien finir par réellement grimper plus fortement de nouveau. Les banques se préparent à la fin de l’argent bon marché. Le recul du marché de l’immobilier qui devrait s’en suivre accélérera la recul de demande de crédits immobiliers. Ce dernier était un bon vecteur d’attraction pour la nouvelle clientèle, pas moins de 30% des nouveaux clients changeaient de banque pour obtenir un taux de crédit plus favorable. Les banques doivent donc imaginer d’autres leviers. Ceux qu’elles imaginent pour le moment n’ont rien d’attirant : récompenser les clients fidèles en ne leur facturant pas les frais de tenue de compte. Ces derniers n’étaient pas facturés encore récemment. Les clients auraient-ils la mémoire aussi courte ?
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.