La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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L’an dernier, le taux de détention des crédits par les ménages est remontéà 47,8% contre 46,4% en 2016 et 46,5% en 2015, avec près de 8 millions de ménages ayant contracté un nouveau crédit dans l’année, selon le dernier rapport de l’Observatoire présenté jeudi par la Fédération bancaire française dans un communiqué.
Ce rapport s’appuie sur une étude réalisée par l’institut TNS Sofres en novembre 2017 auprès de 13.000 ménages, avec un taux de réponse de 80%.
Entre 2008 et 2016, le taux de détention des crédits par les ménages s’était fortement contracté pour atteindre 46,4 % en 2016, soit le plus bas niveau mesuré par l’Observatoire depuis 1989.
Mais "de meilleures conditions de crédits et une évolution plus favorable du pouvoir d’achat ont de quoi rendre les Français un peu plus optimistes", commente ce communiqué.
Dans le détail, l’étude révèle que le taux de détention par les ménagesd’un crédit immobilier a continué sa progression, pour s’établir en 2017 à 30,8% contre 30,7% en 2016, tracté à la fois par une vigoureuse demande et des conditions de crédits toujours très favorables, avec notamment des taux à des niveaux historiquement bas.
La part des ménagesaccédant à la propriété atteint ainsi, à 23,1%, un des niveaux les plus élevés observés depuis le début des années 2000, montre l’étude.
Le crédit à la consommation n’est pas en reste : la proportion de ménages détenant ce type de prêts a également progressé l’an dernier,passant de 25,5% en 2016 à 27,2% en 2017.
Si d’un côté l’Observatoire constate "un recul rapide de l’usage des cartes de crédit des magasins et des grandes surfaces", il note en revanche "le recentrage de l’usage des crédits à la consommation en faveur du financement des projets d’équipements et d’amélioration du cadre de vie (travaux d’amélioration des logements)", est-il indiqué.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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