La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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L’an dernier dans la capitale, les locations sesont conclues à un loyer moyen de 25 euros le m2 contre 24,50 euros le m2 en 2016, selon les résultats provisoires de l’enquête annuelle de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne , transmis vendredi à l’AFP.
Cette hausse de 1% "confirme la décélération trèsnette constatée depuis 2014 et l’atténuation de la tension", commente l’observatoire, y voyant l’"effet attendu des mesures réglementaires d’encadrement des loyers".
Cette modération de la hausse des loyers résulte en effet en grande partie des décrets annuels de limitation de la hausse des loyers à la relocation, pris chaque été depuis août 2012.
Elle découle aussi de l’entrée en vigueur à Paris au 1er août 2015 de l’encadrement des loyers instauré par la loi Alur.
Cette faible progression "marque le retour au niveau de 2015, soit le plus bas depuis 2001" note l’Olap. Cela faisait suite à plus de 15 ans de progression continue des loyers dans la capitale.
En petite couronne, les loyers à la relocation ont progressé de 0,9%, tandis qu’ils se sont effrités de 0,4% en grande couronne, soit le 4e repli annuel consécutif.
Dans l’agglomération parisienne entière, la hausse moyenne à la relocation a été l’an dernier, comme en 2016, de 0,6%, à 19,70 euros le m2, une progression similaire à celle de l’Indice de référence des loyers (IRL) qui fixe les plafonds des augmentations annuelles des loyers que peuventexiger les propriétaires.
"Dans un contexte de reprise de l’économie francilienne et de remontée de l’indice des loyers, ces résultats illustrent l’impact du décret annuel de limitation de la hausse des loyers et, pour Paris, l’effet vraisemblablement complémentaire de l’arrêté d’encadrement des loyers en niveau, avec une évolution globale proche de celle de l’IRL", conclut l’Olap.
Par ailleurs les loyers ont augmenté de 0,5% l’an dernier, contre 0,1% en 2016, au sein du parc locatif privé non meublé de l’agglomération parisienne, tous locataires confondus (nouveaux et déjà en place).
Les résultats définitifs de cette enquête seront publiés en juin.
L’Olap produit des statistiques sur les niveaux et l’évolution des loyers dans l’agglomération parisienne depuis plus de 30 ans, et sur l’ensemble de la région depuis 2013.
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