La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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La hausse des prix de l’immobilier neuf se confirme cette année ; même si sur l’ensemble du territoire, la progression sur les six derniers mois, semble plutôt lissée. Sur les 180 villes les plus dynamiques en matière de promotion immobilière, soit avec au moins 5 programmes neufs en commercialisation par localité, Trouver-un-logementneuf.com comptabilise 110 augmentations pour 70 baisses.
Mais au global, la hausse est de 1.71 % en six mois. Le prix moyen d’un trois-pièces en France, typologie de référence de ce baromètre, est ainsi de 260 524 €. Cela représente une hausse moyenne de 4 400 € environ depuis mai dernier. Reste que d’importants écarts apparaissent : - 32 % pour le prix moyen d’un trois-pièces à Saint-Priest, près de Lyon jusqu’à + 30 % pour Cannes.
Même si c’est plutôt rare : le prix moyen d’un trois-pièces à Cannes a progressé de 145 000 € et donc de 30.7 % en six mois. La commercialisation d’un programme neuf d’exception fait grimper la moyenne. Mais on trouve aussi d’importantes hausses : + 73 500 € pour un T3 en moyenne à Chatillon dans les Hauts-de-Seine, + 59 400 € à Versailles dans les Yvelines ou encore + 46 100 € à La Baule. Cela représente des augmentations de 10 à 20 %, plaçant ces villes dans le top 10 des plus fortes progressions. Des villes qui étaient jusqu’ici régulièrement dans le baromètre des villes les plus chères et qui le resteront d’autant plus avec ces nouvelles augmentations.
La cité corsaire, Saint-Malo, joue au yo-yo après une certaine accalmie l’an dernier, le prix d’un trois-pièces repart fortement à la hausse : + 27 %, soit 244 000 €. A l’inverse, pas d’uniformité dans les localités enregistrant de fortes baisses. On observe des villes touristiques plutôt chères : - 17 % à Hyères et - 9 % au Lavandou, dans le Var, au-delà des 285 000 € ; mais aussi des communes en périphérie de grandes villes très abordables : comme Vitrolles mais aussi Lomme dans la banlieue de Lille ; Bouguenais, près de Nantes ou Mont-Saint-Aignan, proche de Rouen, à moins de 190 000 €.
Saint-Priest, dans le Rhône, à l’est de Lyon, enregistre la plus forte baisse de ce baromètre : - 32 % pour retrouver le cap des 200 000 € pour un trois-pièces.
A noter que parmi les plus fortes baisses de ce baromètre, il n’y a aucune ville de la zone B2. Zone qui doit, selon la Stratégie Logement du gouvernement, ne plus être éligible au [a[dispositif Pinel]a] et voir la quotité du [a[PTZ]a] se réduire à
compter de 2018. Pour l’heure, aucune importante diminution des prix n’est visible dans cette zone dite détendue qui ne devrait plus à terme bénéficier de ces aides à la pierre.
A l’inverse, même si les prix y restent très accessibles, Thionville, en B2, fait partie du top 10 des plus fortes hausses de prix : + 12 % en six mois à 195 000 € le T3 en moyenne. Ces villes moyennes qui restent très accessibles
Dans le top 5 des villes les plus chères de ce baromètre, on trouve les habituelles : Paris, Boulogne-Billancourt, Issyles-Moulineaux en région parisienne, mais aussi Cannes et La Baule pour les communes plus touristiques.
Parmi les villes les plus accessibles, il apparaît plusieurs villes moyennes où il faut compter moins de 190 000 € pour acquérir un trois-pièces : Brest à seulement 159 000 €, Perpignan à 173 500 € mais aussi Dijon : 180 000 € pour un T3 en moyenne, Clermont-Ferrand, Reims (malgré une très forte hausse) ou encore Saint-Nazaire à moins de 184 000 €
pour un trois-pièces. Entre Paris et Brest, l’écart est de 4.4, c’est-à-dire que l’on peut actuellement s’offrir l’équivalent
de 4 appartements neufs à Brest pour le prix d’un seul trois-pièces dans la capitale.
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