La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
Publié le par à 0 h 0
Les acteurs du secteur sont "à nouveau lourdement discrédités" par des "pratiques désatreuses", juge l’association, dont les bénévoles ont testé environ 500 professionnels, en boutique comme sur des stands de salons.
La baisse de la consommation d’énergie des bâtiments fait partie des objectifs du gouvernement. Il a lancé début 2018 un plan visant à rénover 500.000 logements par an pour un budget public de 14 milliards d’euros sur cinq ans, même si son application doit encore être précisée dans le cadre des budgets annuels.
L’UFC-Que Choisir a centré son enquête sur deux éléments : l’installation de panneaux solaires et le remplacement des fenêtres, ce dernier ayant été récemment réintégré par le gouvernement au sein des travaux éligibles à des crédits d’impôts.
"Le premier enseignement de notre étude porte sur la difficulté pour les consommateurs à obtenir un devis", regrette l’association, rapportant que plus de la moitié des professionnels interrogés ont refusé d’en donner un.
L’UFC-Que Choisir prévient aussi qu’un certain nombre de professionnels affirment à tort disposer du label "reconnu garant de l’environnement" , sans lequel il n’est pas possible de toucher les aides publiques. Sur les seuls panneaux solaires, c’est le cas d’un tiers des stands visités en salon par l’association. Reste surtout que, selon l’association, ce label n’est lui même pas la garantie de propositions adéquates, en particulier pour ce qui est des fenêtres.
Plus d’un professionnel labellisé sur cinq, parmi les entreprises contactées par l’UFC-Que Choisir, ont proposé des fenêtres moins efficaces que l’étalonnage établi par les finances publiques. De plus, "qu’ils disposent ou non du label public (...), moins d’un commercial sur cinq s’est enquis des caractéristiques d’aération du domicile de nos bénévoles en total contravention avec les règles élémentaires de la profession", insiste l’association, qui appelle à revoir en profondeur la labellisation et renforcer l’obligation de résultats.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
Les services fiscaux ont bien décidé de mettre à contribution les propriétaires bailleurs : tout changement d’occupation d’un bien, même un simple changement de locataire, doit être indiqué (...)
La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est anticipée pour le mois de juin prochain. L’impact (...)
Le seul indicateur fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de -12.94% en avril 2024, par rapport à son point haut.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.