La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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"Je vais être très clair, la loi littorale est un acquis qu’il ne faut absolument pas remettre encause. Il faut en garder toute son ambition", a déclaré M. Denormandie sur le plateau de l’Épreuve de vérité .
"Vous savez je suis ingénieur agronome, donc la fertilisation des sols, je connais, et je vois bien tout l’intérêt de la loilittorale", a-t-il dit.
Les députés ont adopté il y a deux semaines en commission un amendement LREM qui permet, au cas par cas, le "comblement des dents creuses", des parcelles vides situées entre deux bâtiments construits dans un même hameau. C’est une revendication de nombreux élus de communes du littoral qui est contestée par les associations de défense de l’environnement.
"Vous n’êtes absolument pas dans une remise en cause de la loi littorale et encore moins de la bande des 100 m (d’inconstructibilité) qui est l’un des principaux acquis. Je veux être très rassurant sur ce point", a ajouté M. Denormandie.
Alors que le projet de loi Élan (Évolution du logement, aménagement et numérique) arrive mercredi dans l’hémicycle, le secrétaire d’État a aussi promis de garder "toute l’ambition" de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) faisant obligation aux communes d’un minimum de 20% de logements sociaux. Il a admis qu’il puisse y avoir des correctifs "ici ou là" "parce qu’on se rend compte que pour appliquer cette loi il y a des aberrations".
Il a aussi assuré qu’il est "totalement faux" que le projet de loi réduirait le rôle des architectes, notamment par la suppression des concours d’architecture pour les bailleurs sociaux.
"Aujourd’hui la loi dit que pour toute habitation de surface importante, vous avez besoin d’un architecte. On n’y touche en rien", a-t-il promis, précisant que la loi s’attacherait surtout à "libérer" les relations, "figées" dans les textes précédents.
Enfin il s’est montré très prudent sur une possible augmentation des droits de mutation portant sur les transactions immobilières et reversés au département, étudiée par Matignon. "Tous les impôts qui peuvent complexifier la mobilité, il faut y faire attention", a-t-il plaidé.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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