La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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L’année 2019 devrait se terminer sur des modestes hausses de 1% de la production de granulats, à 345 millions de tonnes en incluant les recyclés, et de 0,5% pour le béton prêt à l’emploi (BPE) avec 40,1 millions de m3, a estimé l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction. Le premier trimestre 2019 avait vu un fort rebond de la production tant de granulats (+8,5%) que des livraisons de béton prêt à l’emploi (+13,3%). Mais la suite de l’année a montré un ralentissement, plus marqué depuis l’été, a observé la responsable économique de l’Unicem, Carole Deneuve. "L’atterrissage aété un petit peu plus brutal que prévu", a-t-elle résumé devant la presse. A la fin octobre, le progression sur 12 mois était limitée à 1,4% pour les granulats et 1,3% pour le BPE. Mais novembre devrait s’inscrire en baisse, pénalisé par les intempéries, et en décembre, le climat socialpourrait peser.
L’Unicem a rappelé qu’en 2018, la grève de la SNCF avait affecté le fret ferroviaire de granulats, qui avait chuté de 11%, à son plus bas niveau depuis 20 ans. Pour 2020, la fédération prévoit une stabilité, compte tenu d’indicateurs toujours relativementbien orientés dans la plupart des secteurs. Les carnets de commandes notamment restent élevés dans le bâtiment, et sont également solides dans les travaux publics, soutenus par des opérations importantes (Grand Paris, Plan autoroutier, Haut débit).
Au final, l’Unicem prévoit en 2020 une demande en hausse autour de 1% pour les granulats tandis que les livraisons de béton prêt à l’emploi devraient "au mieux se stabiliser". "Normalement, les fondamentaux montrent que l’on devrait rester sur quelque chose d’à peu près stable en termes de volumes", a déclaré leprésident de l’Unicem, Nicolas Vuillier. Mais "2020 sera incertain, compte tenu d’un certain nombre de facteurs arrivés en cette fin d’année", a-t-il estimé.
Il a notamment mentionné la suppression de l’avantage fiscal sur le gazole non routier et le projet de loi sur l’économie circulaire, dont les effets sont toutefois attendus plutôt en 2022.
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