La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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"M. le ministre, vous avez prouvé, s’il en était encore besoin, que vous étiez très attaché au rôle que joue le logement social", a déclaré Jean-Louis Dumont, président de l’Union sociale pour l’habitat , qui regroupe l’ensemble des bailleurs sociaux, dans le discours d’ouverture du 80e congrès HLM à Paris.
Au-delà des économies déjà demandées et qui ont "abîmé la confiance que nous avions en l’Etat", M. Dumont a exprimé les inquiétudes du secteur sur les conséquences de l’intégration annoncée des aides au logement (APL) au sein d’un unique "revenu social d’activité".
Le président de l’USH a néanmoins salué le rôle joué par le ministre du Logement dans la renégociation, en début des années, entre le monde HLM et le gouvernement sur les importantes économies qui sont demandées depuis le début du quinquennat aux bailleurs sociaux.
"Nous savons que l’on nous promettait bien pire etque vous, à nos côtés, tentez de nous aider à amortir le choc", a-t-il poursuivi devant M. Denormandie qui était dans l’assistance et devait prendre ensuite la parole.
Les efforts réclamés au secteur ont été réduits de plusieurs centaines de millions d’euros par an, même si lesbailleurs doivent toujours économiser près d’un milliard d’euros par an d’ici à la fin du quinquennat, via une réduction organisée de leurs loyers.
M. Dumont a également rendu un hommage appuyé à la maire de Paris, Anne Hidalgo, elle aussi présente à l’ouverture du congrès, et sa politique qui met l’accent sur le développement du logement social.
"Un euro investi pour le logement social et ses locataires à Paris est un euro bien investi", a-t-il déclaré.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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