La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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"Le dynamisme du crédit immobilier ne doit pas faire oublier le rôle décisif des aidespubliques pour le secteur du logement, notamment celles dédiées à l’accession à la propriété des ménages modestes", a prévenu dans un communiqué Grégory Monod, président des Constructeurs et Aménageurs .
Selon une étude régulièrement effectuée par le cabinet Caron pourLCA, organisation regroupant un gros millier d’entreprises et liée à la Fédération française du bâtiment (FFB), les ventes de maisons ont reculé de 0,1% entre janvier et mars.
Ces chiffres, qui extrapolent une enquête auprès d’environ 300 constructeurs, s’entendent pour le "secteur diffus", qui concerne les maisons vendues hors programme immobilier plus large.
Le marché de la maison est la première victime du repli plus général de la construction de logements depuis l’an dernier : le secteur, dont les ventes ont chuté de plus de 10%, en tient surtout pour responsable la réduction de plusieurs aides publiques à la propriété, décidée fin 2017 au début du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Le gouvernement a notamment resserré le périmètre géographique du prêt à taux zéro (PTZ). A partir de l’an prochain, il ne sera plus possible d’en bénéficier dans les zones les moins "tendues", c’est-à-dire celles où l’offre de logement est jugée suffisamment en adéquation avec la demande.
Or c’est dans ces zones, le plus souvent péri-urbaines ou rurales, que sont beaucoup présents les constructeurs de maison. Les promoteurs, qui construisent les immeubles, se concentrent essentiellement sur les zones tendues.
"Nous appelons une nouvelle fois le gouvernement à rétablir le prêt à taux zéro aux conditions d’avant 2018" dans les zones détendues "et à le prolonger jusqu’à fin 2021", a conclu M. Monod.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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