La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
Publié le par à 0 h 0
"Le Premier ministre a dit qu’il était préoccupé de la situation : il a ouvertla porte à revoir la trajectoire si l’on fait une proposition, soutenable pour finances publiques, d’ici 15 jours", a déclaré à l’AFP Marianne Louis, directrice générale de l’Union sociale de l’habitat (USH), à l’issue d’une réunion avec Edouard Philippe.
Depuis 2018, le monde HLM se voit imposer de réduire ses loyers afin de compenser une baisse des aides au logement (APL) versées aux locataires du secteur.
Cette réduction organisée, dite "réduction de loyer de solidarité" (RLS), représente environ 900 millions d’euros cette année et doit atteindre 1,5 milliard à partir de 2020.
Depuis le début de l’année, le monde HLM a accéléré ses prises de parole pour demander à amender une mesure qu’elle juge potentiellement dramatique pour le rythme de construction des logements sociaux : pour l’heure, celui-ci a légèrement ralenti en 2018.
Si l’USH demande d’alléger la note, elle avait aussi affiché ses craintes d’un alourdissement, visant explicitement les intentions supposées de Bercy. Alors que la réunion "conclusive" de jeudi devait la fixer sur les sujet, elle débouche finalement sur un nouveau délai.
"Maintenant on a 15 jours pour trouver un compromis avec Julien Denormandie", le ministre du Logement en présence duquel a eu lieu la réunion, a expliqué Mme Louis.
"Le pire pour nous aurait été d’entendre : +ce sera 1,5 milliard, je ne bougerai pas+", a-t-elle assuré, jugeant positivement le fait que le délai expire avant l’envoi des lettres de cadrage budgétaire par Matignon.
"Ca nous indique que rien n’est décidé, ni dans un sens ni dans l’autre", a-t-elle expliqué.
Reste le cas d’un autre sujet budgétaire sensible pour le secteur : la hausse depuis2018 du taux de TVA préférentiel dont les bailleurs sociaux bénéficient pour leurs travaux de construction.
Cette mesure, dont le secteur estime le coût à quelque 800 millions d’euros annuels, n’était à l’origine prévue que jusqu’à la fin de cette année, mais le gouvernement reste flou sur sa pérennité éventuelle.
"Ca reste un peu un angle mort", a admis Mme Louis, rapportant que les discussions s’étaient fixées sur la réduction des loyers.
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
Les services fiscaux ont bien décidé de mettre à contribution les propriétaires bailleurs : tout changement d’occupation d’un bien, même un simple changement de locataire, doit être indiqué (...)
La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est anticipée pour le mois de juin prochain. L’impact (...)
Le seul indicateur fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de -12.94% en avril 2024, par rapport à son point haut.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.