La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
Publié le par à 0 h 0
"En 2018, l’agence a connu une progression de son activité jamais atteinte", a résumé dans un communiqué Nathalie Appéré, présidente de l’Anah, soulignant que des "objectifs quantitatifs importants" feront partie des "nombreux challenges" de cette année.
L’an dernier, l’Anah a financé les rénovations de 94.081 logements, dont 62.345 à visée énergétique. Ces deux chiffres sont en nette hausse par rapport à 2017 mais sont, comme depuis plusieurs années, inférieurs aux objectifs que s’était fixés l’agence à, respectivement, 104.000 et 75.000.
Pour autant, "ces résultats sont encourageants montrent que l’agence est en mesure d’aller plus loinen 2019", a assuré dans le même communiqué le ministre du Logement, Julien Denormandie, au ministère duquel est rattachée l’Anah.
A ce titre, l’agence a renouvelé les objectifs 2019 qu’elle avait formulés en novembre quand elle avait décroché un budget en hausse, à 874,1 millions d’euros, malgré une baisse générale de celui de son ministère de tutelle.
L’agence compte accélérer le rythme cette année en rénovant 120.000 logements. Le gros doit rester lié à la rénovation énergétique mais sa part diminue puisque l’objectif reste fixé à 75.000.
Parmi les évolutions notables, l’agence prévoit de nettement accroître ses aides destinées à adapter les logements dont les occupants deviennent moins autonomes, pour des raisons de vieillissement ou de handicap. Elle compte rénover 30.000 logements en ce sens en 2019 contre moins de 17.000l’an dernier.
Enfin, l’agence doit commencer à mettre en oeuvre le plan annoncé à l’automne par le gouvernement en faveur de la rénovation des copropriétés dégradées. L’exécutif, qui a identifié près de 700 copropriétés en difficulté pour plus de 50.000 logements, compte engager 2,5 milliards d’euros d’argent public sur dix ans pour y remédier, en passant également par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
Les services fiscaux ont bien décidé de mettre à contribution les propriétaires bailleurs : tout changement d’occupation d’un bien, même un simple changement de locataire, doit être indiqué (...)
La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est anticipée pour le mois de juin prochain. L’impact (...)
Le seul indicateur fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de -12.94% en avril 2024, par rapport à son point haut.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.