La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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SCPI : une collecte pour le moins impressionnante, pour un placement à risques !
Après un record de 4 milliards d’euros de collecte effectué en 2015, les SCPI sont en passe de le dépasser de nouveau. Le rythme de la collecte n’a pas faiblit au 1er semestre 2016. La barre symbolique des 2 milliards d’euros a été atteinte.
L’afflux de liquidités est tel que certaines SCPI n’arrivent plus à suivre. Où investir ? Ainsi Novapierre Allemagne a fermé les souscriptions pendant l’été, histoire de consommer l’afflux de cash en provenance des investisseurs. Les frais de souscription, pourtant élevés, ne les freinent pas. C’est juste incroyable.
– Les épargnants ont-ils bien conscience des risques ?
fl{}fl Les épargnants ne doivent cependant pas oublier que les SCPI sont des placements à risques. Rien ne garantit le maintien de la valeur de la part, et les revenus peuvent baisser largement. C’est d’ailleurs ce qu’ils devraient faire en 2016. La baisse attendue est encore de l’ordre de 20 points de base. Par ailleurs, le placement en SCPI n’est pas nouveau. Son historique récent est flatteur compte-tenu des rendements alternatifs, mais ce placement a connu des périodes de graves crises, les investisseurs seraient bien avisés de regarder dans le rétroviseur...
– Le marché français de l’immobilier d’entreprise, trop cher, est devenu également trop petit
Le marché français de l’immobilier d’entreprise est surévalué, ce n’est pas un secret, de l’ordre de 30%. Les autorités de contrôle réitèrent leurs mises en garde, mais visiblement bien peu d’investisseurs y prêtent attention. La surcote est estimée entre 20 et 30%, la correction cyclique des prix de l’immobilier n’ayant pas eu lieu en France lors de la dernière crise financière de 2008, certains investisseurs anticipent déjà un repli à court terme.
C’est pourquoi bon nombre de gestionnaires investissent désormais dans d’autres pays européens, pour aller du rendement. Selon les professionnels, les Pays-Bas restent attractifs, tout comme l’Espagne, l’Allemagne et la Belgique.
– Placer 5 à 10% de son capital dans les SCPI, mais pas plus !
Ne pas mettre ses œufs dans le même panier, surtout quand tous les investisseurs utilisent le même panier ! Quand tout le monde se jette sur le même placement, il est souvent conseillé de placer ailleurs. Le rendement ne rime pas avec le placement de masse. Le meilleur exemple en est les fonds euros des contrats d’assurance-vie les plus vendus : ils affichent les taux de rendement les plus bas du marché.
La part maximale recommandée d’investissement en SCPI est de l’ordre de 5 à 10% de ses placements. Certains investisseurs pensant profiter de la baisse actuelle des taux d’intérêts se charge d’un crédit pour investir sur des parts de SCPI. Le risque pris est alors énorme. En cas de baisse des prix de l’immobilier, une perte en capital sera constatée, les revenus seront en chute libre et le crédit sera toujours à rembourser. Une prise de risque qu’un rendement brut de 4.60% ne semble pas justifier.
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