La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Sans surprise, les SCPI accusent une collecte nette en repli de 19,4% comparativement à 2017, année caractérisée par un volume de collecte d’investissement hors norme. L’intérêt des investisseurs particuliers pour les SCPI ne s’est cependant pas effondré en 2018 avec une collecte nette de plus de 5 milliards €. Les SCPI bureaux ont réalisé un peu plus de la moitié de cette collecte devant les SCPI diversifiées (21%), les SCPI spécialisées (16%), les SCPI commerces (7,5%) et les SCPI immobiliers résidentiels (2,6%).
Le rendement moyen des SCPI (TDVM) 2018 est quant à lui en légère baisse par raport à 2017 et ressort à 4.35% contre 4.43% en 2017.
L’immobilier est largement surcoté en France. Tout le monde le sait. L’IEIF a, pour la première fois, confirmé que l’immobilier de bureaux en Ile de France pourrait voir ses prix baisser dès 2019, marquant ainsi la fin de cycle. Tout en voulant être rassurant, l’institution estime que les gestionnaires ont suffisamment anticipé cet effet pour que le marché des SCPI de bureaux résistent fermement à une potentielle baisse des prix.
Si l’investissement dans les bureaux reste dominant, la tendance vers une diversification des stratégies d’investissement perdure en 2018. Cette tendance est en particulier confirmée par les thématiques retenues par les sept SCPI de rendement lancé au cours de l’année : commerce, investissement socialement responsable, résidentiel, hôtellerie d’altitude, actifs en région.
Les SCPI ont réalisé en Europe 6,2 milliards € d’acquisition en 2018, pour 852 millions € de cessions. Les bureaux représentent toujours la première typologie d’actif à l’acquisition (64%) devant les commerces (17%). Parmi les autres catégories, les centres de santé dominent (6%) devant l’hôtellerie (4,5%) le résidentiel (4,1%), les locaux d’activités et entrepôts (2%).
En termes de localisation, les investissements dans les autres pays européens ont représenté 30,8% des volumes (dont 42,5% à destination de l’Allemagne) devançant les investissements dans les régions françaises (26,6%). L’Ile-de-France a concentré 42,6% des acquisitions, majoritairement en dehors de Paris, la capitale n’ayant attiré que 11,3% des volumes.
La capitalisation des SCPI atteint le seuil de 55,38 milliards € au 31 décembre 2018, en hausse de 10,1%. Cette capitalisation se concentre autour des SCPI immobilier d’entreprise (51,60 milliards €) auxquelles s’ajoutent les SCPI immobilier résidentiel (3,78 milliards €).
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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