La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Cafpi est un courtier en crédits, acteur majeur en France, dont les baromètres des des taux permettent de connaître l’évolution des taux de crédits immobiliers proposés aux particuliers. Notre relevé des taux de crédits immobiliers, emprunter à quel taux ? référence les publications de Cafpi.
Comme pressenti, les taux de crédit immobilier restent bas en ce début d’année. Ainsi, en janvier les taux effectivement pratiqués ont été de 0,84% sur 10 ans, 1,09% sur 15 ans, 1,29% sur 20 ans et 1,50% sur 25 ans. « Le maintien des taux à ce bas niveau permet à l’activité de se maintenir en janvier. On assiste d’ailleurs à une situation exceptionnelle avec des taux qui se maintiennent au niveau de l’inflation. Cette situation devrait perdurer dans les mois à venir », indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.
En ce mois de février, les barèmes des banques évoluent peu. « Les banques continuent à prêter et les emprunteurs, notamment les primo-accédants qui sont la première catégorie d’emprunteurs, profitent des taux toujours très bas. En conséquence, le marché se porte bien en ce début d’année », souligne Philipe Taboret. Ainsi les taux négociés par Cafpi ce mois-ci atteignent 0,70% sur 10 ans, 1,00% sur 15 ans, 1,15% sur 20 ans et 1,35% sur 25 ans.
Le marché de l’immobilier reste également stable. « Avec des taux qui restent bas et des prix qui évoluent peu, le pouvoir d’achat immobilier n’a quasiment pas changé depuis le début de l’année, pour un prêt sur 20 ans avec une mensualité de 1 000 €, le prêt se monte à 211 846 € », ajoute Philippe Taboret. Cette somme correspond à l’achat de 48,36 m² à Bordeaux, 51,48 m² à Lyon, 22,49 m² à Paris ou encore 72,82 m² à Toulouse.
Dans cette conjoncture, on ne peut que regretter la nouvelle idée avancée par Emmanuel Macron, de taxer les plus-values immobilières. « Il s’agit d’un mauvais signe donné aux candidats à l’accession », s’inquiète Philippe Taboret. « Le marché immobilier a connu une année 2018 exceptionnelle, malgré les coups portés à l’accession par le gouvernement (suppression des APL Accession, et la baisse de la quotité du PTZ à 20% en zones B2 et C dans le neuf). Cette dernière annonce risque de freiner les envies d’accession de certains Français. Il est temps que le Gouvernement comprenne que l’immobilier est l’un des poumons de l’activité économique française, qu’il faudrait au contraire dynamiser ». C’est pourquoi Cafpi milite pour le retour des APL Accession, du PTZ dans le neuf en zones détendues et le rétablissement du PTZ ancien, sous conditions de travaux, dans les zones tendues.
Cafpi entend profiter des conditions avantageuses de ce début d’année pour poursuivre son développement. C’est pourquoi il lance son activité de prêts professionnels. « Dans un monde du financement de plus en plus complexe, les entrepreneurs souhaitent être accompagnés et conseillés pour le versant financier de leurs projets de développement. L’ambition de Cafpi est d’impulser, grâce à d’importants moyens innovants, le véritable développement du courtage dans le financement des entreprises et d’en devenir le leader, à l’image de ce qu’a accompli Cafpi dans le prêt immobilier aux particuliers depuis près de 50 ans », précise Philippe Taboret
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