La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Les prix baissent légèrement sur Paris en 2019 et sont en hausse sur Lyon, mais l’écart est encore de plus du double entre les deux villes.
|TOP 2019|TOP 2018|TOP 2017|VILLES|PRIX AU M²|
|1 (=)|1|1|Paris|[/10.288€/]|
|2 (-1)|3|3|Lyon|[/4.794€/]|
|3 (+1)|2|2|Bordeaux|[/4.593€/]|
|4 (=)|4|5|Nice|[/4.252€/]|
|5 (=)|5|4|Aix-en-Provence|[/4.073€/]|
|6 (-3)|9|-|Rennes|[/3.500€/]|
|7 (=)|7|7|Strasbourg|[/3.453€/]|
|8 (-2)|6|8|Nantes|[/3.451€/]|
|9 (-1)|10|-|Toulouse|[/3.277€/]|
|10 (-2)|8|7|Lille|[/3.211€/]|
(source LPI-SeLoger, villes de plus de 100.000 habitants)
Comme le confirment les données récoltées par le baromètre LPI-SeLoger, la gentrification qui pousse les classes populaires à quitter les centres-villes pour partir s’installer en périphérie va bon train ! Jugez plutôt, alors que le prix de l’immobilier à Paris dépasse les 10 000 € du m², il se situe au-dessus de la barre des 4 000 € dans quatre villes de plus 100 000 habitants. Le prix au m² à Lyon se monte ainsi à 4 794 €. Pour acheter à Bordeaux, comptez 4 593 €/m² et 4 252 € si c’est la pierre niçoise qui vous intéresse. Quant aux tarifs immobiliers, à Aix-en-Provence, ils avoisinent 4 073 € du m².
Figurent également en bonnes places (de la 5e à la 10e) dans notre classement des grandes villes françaises où acheter son logement coûte le plus cher à l’issue du 1er semestre 2019, Rennes, Strasbourg, Nantes, Toulouse et Lille. La cote de l’immobilier à Rennes fait ainsi état d’un prix de 3 500 €/m². À Strasbourg, un appartement se monnaye aux alentours de 3 453 €/m². Et alors que la cote de l’immobilier à Nantes s’établit à 3 451 €/m², Toulouse et Lille ne sont pas en reste. Le prix de l’immobilier y atteint respectivement 3 277 € et 3 211 €/m².
Dans notre précédent classement qui datait de janvier dernier, c’est Bordeaux - dont le marché immobilier et les prix étaient alors en pleine surchauffe - qui occupait la 2e place avec 4 736 €/m², juste derrière l’indétrônable Paris (à l’époque, la barre des 10 000 € n’avait pas encore été franchie et le m² parisien ne coûtait « que » 9 958 €) mais devant Lyon (4 591 €/m²). Or, comme en attestent les chiffres du baromètre LPI-SeLoger, force est de constater que la capitale des gaules (4 794 €/m²) a remis les gaz et coiffe la capitale de l’Aquitaine (4 593 €/m² à fin mai 2019) au poteau !
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