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« La création de ce nouveau portefeuille de résidences étudiantes vient ainsi concrétiser les ambitions de la société de gestion sur ce secteur en répondant à une demande de plus en plus forte des investisseurs institutionnels », d’après le communiqué de presse de Swiss Life REIM (France).
« Avec la compression des taux de capitalisation, cette stratégie qui séduisait déjà les investisseurs par son aspect acyclique et son profil ESG devient également très intéressante en terme de rendement avec une prime de risque supérieure à celle du logement classique et du bureau QCA », précise Frédéric Bôl, Président du Directoire de Swiss Life REIM (France).
La stratégie de ce nouveau club deal repose sur l’acquisition d’actifs en VEFA ou, dans une moindre mesure, existants, de logements étudiants situés dans les principales villes étudiantes en France mais aussi en Belgique au Pays Bas et en Allemagne afin de diversifier le portefeuille.
« L’OPCI, dont la dimension ISR est un des facteurs clé de réussite, répond à la nécessité d’augmenter les capacités d’hébergement des étudiants face à la pénurie de logement touchant cette population », selon Swiss Life REIM (France).
« Ce premier closing réalisé auprès d’investisseurs institutionnels va nous permettre de nous positionner sur les projets de résidences déjà identifiés. Notre objectif est d’atteindre une taille cible de 150 M€ » conclut Alfred de Crépy, gérant de l’OPCI.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.
A partir du lundi 1er avril 2024 au matin, les expulsions locatives sont autorisées à reprendre, la trêve hivernale prenant fin.
La crise immobilière en France semble bien timorée par rapport à celle actuellement en cours en Allemagne. La baisse des prix est double, le secteur du BTP allemand fait face à une crise inédite.
Au 1er avril et jusqu’au 30 juin 2024, le seuil de l’usure pour les crédits immobiliers de 20 ans et plus est de 6,39 %.
Mis en place en 2022 alors que l’inflation surfait sur ses plus hauts, le plafonnement des hausses de loyers fixés arbitrairement à 3.5% devient caduque à compter du 1er avril 2024.
D’après la dernière étude publiée les Notaires, l’immobilier francilien s’enfonce dans la crise : chute des transactions de 30 % en 4 mois, baisse des prix de plus de 7 % sur une année glissante.