La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
Publié le par à 0 h 0
Désormais, le fonds de prévention des risques naturels majeurs , également appelé "fonds Barnier", pourra prendre à sa charge jusqu’à 80%, contre 40% auparavant, du financement de travaux prescrits dans le cadre des plans de prévention des risques d’inondation (PPRI).
Déclinés à l’échelle communale, ces plans dressent une cartographie des zones à risques et préconisent des mesures visant à réduire la vulnérabilité des biens et des personnes en cas d’inondation.
Sont concernés par cette mesure les habitations de particulier et les biens professionnels d’entreprises employant moins de vingt salariés.
Après les inondations ayant frappé l’Aude en octobre 2018, l’exécutif avait souhaité augmenter le taux de financement de ces mêmes travaux. Au cours de l’année, il avait ainsi augmenté la prise en charge des travaux volontairement engagés et prévus par les programmes d’action de prévention des inondations (PAPI), qui gèrent à un échelon plus large les risques d’inondations.
Le décret publié samedi vient compléter ce dispositif de prévention des risques d’inondations pour les communes possédant un PPRI prescrivant de tels travaux, affirme dans un communiqué samedi le ministère de la Transition écologique et solidaire.
"C’est un progrès concret pour améliorer la sécurité des personnes et limiter les dommages aux biens. La préparation de nos concitoyens et de nos territoires aux risques naturels liés au dérèglement climatique est un pilier de notre action pour la transition écologique", déclare la ministre Elisabeth Borne, citée dans le communiqué.
Fin novembre et début décembre, en l’espace d’une dizaine de jours, deux épisodes méditerranéens de fortes pluies, d’inondations et de vent ont frappé laCôte d’Azur, causant la mort de treize personnes.
Les premières inondations survenues entre les 22 et 24 novembre dans les Alpes-Maritimes et le Var devraient coûter environ 285 millions d’euros aux assureurs, selon les premières estimations de la profession.
A titre de comparaison, les fortes précipitations concentrées sur Béziers et sa région entre les 22 et 24 octobre 2019 avaient un coût estimé de 138 millions d’euros. Les inondations d’octobre 2018 dans l’Aude avaient pour leur part atteint un coût global estimé à 256 millions d’euros, selon la Fédération française d’assurance.
Des réflexions sont en cours pour réformer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles face à l’augmentation continue des événements climatiques.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
Les services fiscaux ont bien décidé de mettre à contribution les propriétaires bailleurs : tout changement d’occupation d’un bien, même un simple changement de locataire, doit être indiqué (...)
La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est anticipée pour le mois de juin prochain. L’impact (...)
Le seul indicateur fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de -12.94% en avril 2024, par rapport à son point haut.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.