La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
Publié le par à 0 h 0
Le monde HLM est "globalement caractérisé par un nombre limité d’irrégularités et de dysfonctionnements ainsi que par une réelle dynamique sociale", résume l’Agence nationale de contrôle du logement social , dans un rapport établi à partir de son activité de 2018.
Lancée en 2015, l’Ancols a à la fois pour mission de contrôler si les bailleurs sociaux respectent leur réglementation, proposant éventuellement des sanctions envers les fautifs auprès du gouvernement et d’évaluer dans quelle mesure ils répondent efficacement aux besoins en matière de logement.
"S’agissant de la gestion des organismes, le rapport souligne la réalité du professionnalisme et des dynamiques de progrès au service des ménages logés, constatés chez la plupart des bailleurs", a estimé l’Ancols, ajoutant que les manquements observés ne remettaient pas en cause le "sérieux global" du secteur.
"Cependant, l’agence constate que l’efficience de gestion est, jusqu’alors, insuffisamment inscrite dans les priorités de l’ensemble du secteur", nuance le régulateur.
Cette remarque s’inscrit dans un contexte d’importantes économies demandées par le gouvernement au secteur : le monde HLM doit notamment réduire collectivement ses loyersde près d’un milliard d’euros par an d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
L’Ancols estime que ces économies ne mettent pas en danger le secteur, vu sa situation financière "solide", mais que celle-ci pourrait encore être améliorée par une meilleure gestion chez la majorité des bailleurs.
Pour appuyer ce raisonnement, l’agence a établi diverses catégories de bailleurs, selon divers critères dont leur taille et leur âge.
"En faisant l’hypothèse que les coûts de gestion pourraient être alignés sur les organismes les plus efficients au seinde chaque panel, près d’un milliard d’euros d’économies potentielles pourraient être réalisées", juge l’Ancols.
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
Les services fiscaux ont bien décidé de mettre à contribution les propriétaires bailleurs : tout changement d’occupation d’un bien, même un simple changement de locataire, doit être indiqué (...)
La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est anticipée pour le mois de juin prochain. L’impact (...)
Le seul indicateur fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de -12.94% en avril 2024, par rapport à son point haut.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.