La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Le marché français des bureaux chute en 2020 face à la crise
L’an dernier, la quantité de bureaux loués en région parisienne a reculé de près de moitié par rapport à un an plus tôt, montre le bilan Immostat. Elle se mesure en superficie totale, celle-ci s’établissant à 1,32 million de mètres carrés. Ce bilan, effectué par plusieurs gros spécialistes du secteur, se concentre sur l’Ile-de-France, là où se trouve le trèsgros du marché français.
Bureaux : augmentation des locaux vacants de +36%
La crise se traduit donc par un bond des bureaux immédiatement disponibles, c’est-à-dire vacants. En région parisienne, ils progressent de plus d’un tiers (+36%) par rapport à un an plus tôt.
Bureaux : investissements en chute de -36%
Les bureaux ont aussi attiré bien moins d’argent qu’auparavant. L’an dernier, 26,3 milliards d’euros ont été investis en immobilier d’entreprise - sur toute la France et non seulement la région parisienne -, soit un déclin de 36%.
"A noter (...) cette année,le recul des investisseurs étrangers et particulièrement les investisseurs asiatiques", souligne dans un communiqué la filiale immobilière de BNP Paribas, membre d’Immostat.
L’immobilier de bureaux, à l’opposé du marché du logement
Comme de nombreux secteurs économiques, l’immobilier a subi les effets de la crise, l’activité ayant notamment été bloquée au printemps par un strict confinement décrété contre la propagation du virus. Mais la déprime des bureaux contraste avec la résistance du marché des logements, du moins anciens. Pour ces derniers, les visites avaient fortement rebondi à l’été, même s’il reste à évaluer pleinement les conséquences du reconfinement plus relâché de la fin 2020.
Par rapport aux logements, les bureaux font généralement l’objet d’opérations plus lourdes et leur attrait reflète plus directement la situation économique.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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