Hausse des loyers à deux chiffres : la folie du far-ouest
BFM Business s’est fait l’écho des résultats de l’étude Clameur sur la hausse des loyers sur un an glissant.
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Évidemment, tout le monde accuse l’inflation. Le coût de la vie augmente, près de 25% des Français ne mangeraient pas à leur faim. Des statistiques dont on pourrait douter du reflet de la réalité. Et pourtant, si ces données dressent un tableau noir de la situation actuelle, d’autres, concernant les loyers impayés, confirment qu’une partie de la population est bien sur le seuil de la rupture financière. Le taux de loyers impayés serait désormais 4 fois supérieur à celui rencontré durant la crise COVID. Sans parler de l’explosion des relances...
Le gestionnaire en ligne Imodirect a mis à jour ses dernières datas en exclusivité pour BFM Business. Les locataires ont de plus en plus de mal à payer leur loyer en temps et en heure. Et c’est l’augmentation des petits impayés qui est la plus spectaculaire. Ceux qui nécessitent des relances à J+1. En région parisienne on est passé de 5% de baux concernés avant le Covid à 18% au mois d’août.
Plus inquiétant encore, l’état de ces mêmes petits impayés à l’échelle des 10 plus grandes villes de France en dehors de la capitale. Là les relances à J+1 concernent désormais 25% des dossiers de location. Un record historique. Même chose sur le reste du territoire. Un locataire sur 4 doit désormais être relancé, insiste le gestionnaire Imodirect.
Mais au-delà de ces retards de paiement, inférieurs à 30 jours, ce sont ceux de plus de 30 jours qui sont évidemment les plus inquiétants : les impayés. Ceux-là restent encore très largement minoritaires, puisqu’ils ne représentent que 3,7% des dossiers. Cela peut paraître faible, mais c’est tout de même 4 fois plus qu’avant la crise sanitaire.
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