Vendre en nue-propriété : une démarche de plus en plus fréquente
Vente en nue-propriété : le marché devrait dépasser les 250 millions d’euros d’investissements en 2024.
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C’est indiqué à longueur de formulaires et de pages web, mais certains semblent ne pas y prêter attention. Le placement en parts de SCPI n’a rien d’un placement de bon père de famille. Il s’agit d’un placement à risque de perte de capital. Les SCPI n’ont rien de nouveau, une période de crise a déjà échaudé de nombreux investisseurs, se retrouvant avec de la pierre papier perdant de leur valeur sans pouvoir trouver le moindre acheteur en face. Il suffit d’un retournement du marché de l’immobilier. Les plus anciens se souviennent bien de ces années sombres des SCPI, dernière crise immobilière oblige.
Certes, quand tout va bien, la pierre papier, c’est bien. Mais une règle élémentaire de prudence veut que la part du patrimoine financier d’un épargnant investie en SCPI n’excède pas 5 à 10%. Vous aurez été averti.
Le HCSF estime que le marché des SCPI est en surchauffe. Le marché de l’immobilier d’entreprise est surestimé de l’ordre de 20 à 30% en France. Le marché devra corriger un jour... En attendant, tout le monde se précipite sur les SCPI.
C’est le courtier en SCPI MeilleuresSCPI.com qui nous l’annonce. Alors que les chiffres officiels publiés par l’ASPIM ne sont pas encore connus, la collecte 2016 serait supérieure à 5,25 milliards d’euros. Un engouement historique. Du côté des rendements, le courtier indique un TDVM (Taux de distribution sur valeur de marché) de 4.64% brut.
Pour celles et ceux qui considèrent que les SCPI ont un risque de pertes financières très limité, les SCPI sont une aubaine. Des rendements aussi élevés pour des risques aussi faibles, il serait ballot de ne pas en profiter. Le tout sera donc d’être parmi les premiers à vouloir revendre ses parts lors de l’amorce d’une décrue.
Cet apport record de liquidités contribue à maintenir les niveaux des prix de l’immobilier à leur plus haut niveau. Les rendements sur les biens en France s’abaissent logiquement. Les SCPI lorgnent donc de plus en plus sur les pays voisins, afin de gérer les risques de surchauffe du marché français.
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