Vendre en nue-propriété : une démarche de plus en plus fréquente
Vente en nue-propriété : le marché devrait dépasser les 250 millions d’euros d’investissements en 2024.
Publié le par à 0 h 0
A fin mai sur les 12 mois écoulés, les prix des appartements anciens devraient avoir progressé de 4,3% et ceux des maisons anciennes de 6,1%, au vu des avant-contrats de ventes enregistrés par les notaires de France sur l’ensemble du territoire.
Ainsi, après une année 2016 "très dynamique", le nombre de ventes de logements anciens a continué de croître : à fin février, 867.000 ventes ont été conclues en 12 mois, soit une hausse de 7,7% sur un an.
Les crédits immobiliers octroyés sont au plus haut, en volume, selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France pour le mois de mars 2017. Les acheteurs se précipitent donc avant la fin de l’aubaine des taux bas. Mais ils n’auraient pas oublié un détail ? Se financer à taux bas ne sert pas à grand chose si l’on achète son bien au prix fort. Or les Français ayant acheté récemment ont payé le prix fort, quitte à s’endetter sur des durées dépassant les 15 années.
Ainsi, la baisse du volume de crédits immobiliers renégociés chute, tout comme la demande de nouveaux crédits. Si les taux des crédits immobiliers continuent de se redresser, ce qui semble vraisemblable, les prix de l’immobilier devraient freiner cette hausse irrationnelle.
Sans pour autant s’appuyer totalement sur les travaux de Mr Frigitt (baisse anticipée de 35 à 45% sur 5 à 8 ans), il est évident que le marché immobilier en France est sur-évalué de 20 à 30%. Une nécessaire remise à niveau des prix est inéluctable. Les prix ayant augmenté bien plus rapidement que les revenus des Français, la tendance ne peut que s’inverser. Cette tendance s’inversera d’autant plus rapidement que les investisseurs pourraient prendre peur et fuir ce marché. En effet, l’engouement irrationnel pour les scpi est en ligne de mire. Une baisse du marché de l’immobilier d’entreprise conduirait de nouveau les investisseurs chargés en pierre-papier à subir une nouvelle crise, comme celle des années 80. Mais cette fois-ci, les épargnants lambda seraient également concernés. La collecte record sur la pierre-papier est liée à la recherche de rendement, mais les épargnants n’ont pas suffisamment scruter les risques liés à ce [a[placement long terme]a]. Or cet horizon de placement, d’une dizaine d’années pour les SCPI, est en totale contradiction avec l’évolution du marché de l’immobilier, de toute évidence situé en haut de cycle. Bref, les déconvenues semblent inévitables... Mais pour le moment, comme en [a[bourse]a], l’évaluation des risques semble être aux abonnés absents. Tant que cela dure...
Vente en nue-propriété : le marché devrait dépasser les 250 millions d’euros d’investissements en 2024.
L’ANAH a publié un bilan catastrophique pour ce 1er trimestre 2024 : seulement 4 % des objectifs de l’année 2024 sont atteints !
Déjà annoncé en février dernier, le plan social du premier promoteur de France, Nexity, est désormais dévoilé dans ses détails.
Comme l’an passé, Laforêt relance son opération Les Prix Bleus, pour tenter de séduire pour les acquéreurs.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.