Vendre en nue-propriété : une démarche de plus en plus fréquente
Vente en nue-propriété : le marché devrait dépasser les 250 millions d’euros d’investissements en 2024.
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Après la hausse des charges passée à la rentrée dernière, au tour des loyers CROUS de reprendre le chemin des augmentations. Les loyers des logements étudiants du Crous sont gelés et n’ont pas subi d’augmentation depuis 2019. Ce sera donc du passé avec la hausse de +3.5 % des loyers CROUS pour la prochaine rentrée.
Ainsi, après cinq ans de gel des loyers étudiants, les CROUS vont augmenter leurs loyers d’un taux de maximum de +3,5 %, soit entre 2 et 6 euros par étudiant, par mois, une fois les APL pris en compte. "C’est un coût très modéré pour permettre d’accélérer les réhabilitations" indique Bénédicte Durand qui vient d’être nommée à la tête du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) le 12 février dernier.
Alors que les finances des étudiants sont déjà malmenées, la nouvelle responsable confirme que les politiques sociales de ces dernières années, comme le repas à 1 euro, ont mis sous tension le modèle économique du CROUS. 40 millions de repas l’an dernier, contre 35 millions en 2022. Par ailleurs, nombre de logements CROUS sont insalubres, pas moins de 5 % ! Le besoin de financement pour les rénovations est donc important. L’objectif est de 12 000 rénovations à 2027. À cet horizon, plus aucun étudiant ne sera dans une chambre insalubre. 7 500 logements restent à réhabiliter. Le CROUS va débuter par quatre chantiers : la résidence Robespierre à Lille, Grandmont à Orléans-Tours, Lamartine à Dijon et Pascal-Paoli 2 en Corse. Il y aura aussi 35 000 nouveaux logements en tout d’ici à 2027, dont 10 000 en gestion directe par le Crous. À cette date, tout le parc sera aux standards attendus. L’enveloppe globale est de 115 millions d’euros.
Les CROUS proposent plusieurs types de logement. Le loyer moyen d’une chambre CROUS est de 220 euros par mois. Il est proposé également des studios plus spacieux, les loyers passent alors de 250 euros pour aller jusqu’à 490 euros par mois.
Les étudiants sont soumis à une précarité grandissante. Sur 2,5 millions, 665 000 sont boursiers. Dès ce vendredi 1er mars, date de début du dépôt des demandes de bourses, on supprime les frais de dossier. Ils sont en moyenne de 5 euros indique Bénédicte Durand.
En Île-de-France, environ 3 000 étudiants vont devoir quitter leur chambre étudiante réquisitionnée à l’occasion des Jeux olympiques. Dans une interview accordée au Parisien, Bénédicte Durand, en réponse à ce point ne cite qu’une anecdote : "Sur ce sujet délicat que je suis avec attention, laissez-moi vous partager une anecdote. La nouvelle directrice du Crous de Créteil est l’ancienne directrice du Crous de Normandie. Chaque année ce Crous héberge les forces de soutien à l’occasion des commémorations du Débarquement ! On a donc des personnes qui ont l’expérience de ce type d’opérations de relogement, on n’est pas dans l’inconnu total. D’ailleurs, les agents mobilisés recevront une indemnité correspondant au surcroît d’activité."
À la rentrée dernière, le coût de la rentrée étudiante passait le triste stade de 3000€, le logement étant le 1er poste de dépense. En 2023, la FAGE ouvrait sa 40ème épicerie sociale et solidaire AGORAé, voyant les files d’attente grandir d’année en année, forcée de nourrir les étudiants et étudiantes, faute de moyens publics leur permettant de vivre décemment. En janvier, la consultation Bouge Ton CROUS de la FAGE mettait en lumière qu’unE étudiantE sur 2 ne mangent pas à sa faim.
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